Patrick Timsit

Patrick Timsit connait le succès grâce aux comédies un « indien dans la ville » en 1993 et « Pédale douce » en 1994 mais s’adonne aussi aux rôles dramatiques comme dans « Le cousin » d’Alain Corneau. Plus tard, il s’essaie à la mise en scène avec le film « Quasimodo d’El Paris » (1997). Multipliant les rôles au cinéma au cours des années 2000 avec « L’emmerdeur » de Francis Weber ou « Star 80 » de Frédéric Forestier, il n’abandonne pas le théâtre pour autant et notamment le one-man show. Après avoir été sur scène dans une adaptation d’« Inconnu à cette adresse » de Kressmann Taylor, il a interprété  « Les derniers jours de Stefan Sweig » dans la pièce de Laurent Seksik et « Le livre de ma Mère » dans une mise en scène de Dominique Pitoiset. S’il a annoncé sa retraite pour le one-man show, c’est au cinéma qu’on l’a vu dernièrement dans « Sexagénaires » aux côtés de son compère Thierry Lhermitte et dans « Tombés du camion » de Philippe Pollet-Villard.

Peggy Polito

Chanteuse, pianiste, improvisatrice, compositrice ou encore cheffe de choeur, Peggy Polito illumine la scène avec sa personnalité solaire et son talent musical. Son swing et sa bonne humeur vous transportent à travers un répertoire très varié : chansons françaises, internationales, jazz, blues, rock.
Diplômée en classique et en jazz, elle enseigne le piano et le chant au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nice et collabore dans diverses formations avec les meilleurs musiciens de la scène azuréenne : Luc Fenoli, David Amar, Frédéric Luzignant, Lizzy Parks, Claude Tedesco, Rossitza Milevska..
Peggy se produit régulièrement dans des lieux prestigieux en France et à l'étranger.

Lecture « Le Livre de ma mère » d’Albert Cohen

Ce livre bouleversant est l'évocation d'une femme à la fois « quotidienne» et sublime, une mère, aujourd'hui morte, qui n'a vécu que pour son fils et par son fils. Ce livre d'un fils est aussi le livre de tous les fils. Chacun de nous y reconnaîtra sa propre mère, sainte sentinelle, courage et bonté, chaleur et regard d'amour. Et tout fils pleurant sa mère disparue y retrouvera les reproches qu'il s'adresse à lui-même lorsqu'il pense à telle circonstance où il s'est montré ingrat, indifférent ou incompréhensif. Regrets ou remords toujours tardifs. « Aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s'impatientent contre leurs mères, les fous si tôt punis.» Mais il faut laisser la parole à Albert Cohen. « Allongée et grandement solitaire, toute morte, l'active d'autrefois, celle qui soigna tant son mari et son fils, la sainte Maman qui infatigablement proposait des ventouses et des compresses et d'inutiles et rassurantes tisanes, allongée, ankylosée, celle qui porta tant de plateaux à ses deux malades, allongée et aveugle, l'ancienne naïve aux yeux vifs qui croyait aux annonces des spécialités pharmaceutiques, allongée, désœuvrée, celle qui infatigablement réconfortait. Je me rappelle soudain des mots d'elle lorsqu'un jour quelqu'un m'avait fait injustement souffrir. Au lieu de me consoler par des mots abstraits et prétendument sages, elle s'était bornée à me dire : Mets ton chapeau de côté, mon fils, et sors et va te divertir, car tu es jeune, va, ennemi de toi-même. Ainsi parlait ma sage Maman.»

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