Alice Taglioni se destine à une carrière de pianiste, après avoir suivi les cours du Conservatoire national de Musique de Paris. Se trouvant trop timide, elle décide de prendre des cours de comédie. Et c’est la révélation, elle se passionne pour le cinéma et abandonne sa carrière de pianiste et continue sa carrière de mannequin.
Après quelques apparitions dans des séries télévisées, elle fait ses premiers pas au cinéma dans La Bande du Drugstore (2002). Mais c’est son rôle dans Mensonges et trahisons et plus si affinités qui lance sa carrière en 2004. Dès lors on la retrouve à l’affiche de nombreux films : Les Chevaliers du ciel (2005), Le Cactus (2005), La Doublure (2006) et L'île aux trésors (2007). Elle revient en 2011 sur le devant de la scène avec La Proie, et continue d’enchaîner les films Paris Manhattan (2012), Cookie (2013), Sous les jupes des filles (2014), Réparer les vivants (2016). Plus récemment, elle est la tête d’affiche du film Au dessus des nuages. Elle est marraine de plusieurs associations et s'investit depuis 2021 dans la Troupe des Enfoirés.
Lecture « Le Château de ma mère » de Marcel Pagnol (Grasset)
Le plus beau livre sur l'amitié enfantine : un matin de chasse dans les collines, Marcel rencontre le petit paysan., Lili des Bellons. Ses vacances et sa vie entière en seront illuminées.
Un an après « La Gloire de mon père », Marcel Pagnol pensait conclure ses Souvenirs d'enfance avec ce « Château de ma mère » (1958), deuxième volet de ce qu il considérait comme un diptyque, s'achevant sur la scène célèbre du féroce gardien effrayant la timide Augustine. Le petit Marcel., après la tendresse familiale, a découvert l'amitié avec le merveilleux Lili, sans doute le plus attachant de ses personnages. Le livre se clôt sur un épilogue mélancolique, poignante élégie au temps qui a passé. Pagnol y fait vibrer les cordes d'une gravité à laquelle il a rarement habitué ses lecteurs.
« "Hé ! l'ami ! "
Je vis un garçon de mon âge qui me regardait sévèrement. "Il ne faut pas toucher les pièges des autres. dit-il. Un piège, c'est sacré ! - Je n'allais pas le prendre, dis-je. Je voulais voir l'oiseau.
II s'approcha : c 'était un petit paysan. Il était, brun, avec un fin visage provençal, des yeux noirs et de longs cils de fille. »
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